LES AGRAFES A DOUBLE CROCHET - ESSAI DE CLASSIFICATION

ETUDE INEDITE !!!

Philippe FERRANDO

Malgré leur relative abondance dans les fouilles de sites du Haut Moyen-Age, les agrafes sont encore des objets assez méconnus. De plus, bien peu de travaux spécifiques leur ont été consacrés en Provence, ou même ailleurs, contrairement à d'autres catégories de mobilier métallique comme les fibules, les statuettes...

Pourtant, leur étude est intéressante : elle débouche, comme celle d'autres d'objets fabriqués en séries, sur des considérations d'ordre technologique et chronologique.   Par Philippe FERRANDO

 

PS : Cette étude sur les agrafes mérovingiennes et carolingiennes devait être diffusée dans une revue scientifique dans les années 90. Mais, du fait qu'il était écrit par un "amateur", sa publication a été refusée par le comité scientifique de l'époque. Sans vouloir polémiquer sur ce fait, j'en profite donc pour le diffuser ici, quinze ans après...

agrafes mérovingiennes et carolingiennes Grand lot d'agrafes à double crochet

 

                                                                                                             

1. INTRODUCTION

 

Malgré leur relative abondance dans les fouilles de sites du Haut Moyen-Age, les agrafes sont encore des objets assez méconnus. De plus, bien peu de travaux spécifiques leur ont été consacrés en Provence, ou même ailleurs, contrairement à d'autres catégories de mobilier métallique comme les fibules, les statuettes...

Pourtant, leur étude est intéressante : elle débouche, comme celle d'autres d'objets fabriqués en séries, sur des considérations d'ordre technologique et chronologique.

Les agrafes font partie des objets utilitaires étroitement liés à la vie quotidienne des personnes qui vivaient sur notre territoire après la fin de l'empire romain. Comme leur nom l'indique, elles servaient surtout à agrafer des vêtements. Elles retenaient deux parties du vêtement, les crochets étant passés dans des trous pratiqués dans l’étoffe ou simplement piqués dans le tissu. On les découvre dans les sites d’habitats, ,,,et assez fréquemment dans les milieux funéraires, ce qui démontre qu’elles servaient aussi d'agrafes de linceul, dites de "suaire".

Les agrafes décrites ci-après ont principalement été trouvées près de la ville d’Arles, notamment en Camargue, mais aussi tout autour du Massif des Alpilles (communes de Saint-Rémy-de-Provence, Tarascon, Graveson, Maillane…).

 

 

2. DATATION

 

Il est difficile de dater les agrafes car le nombre de variétés est considérable et leur morphologie ne change que très peu pendant les quelques siècles d’utilisation. Il est vrai aussi que le plus grand nombre des objets présentés ci-après ont été trouvés en prospection, ce qui n’est pas d’une grande fiabilité pour leur datation. Toutefois, la découverte de quelques agrafes dans des contextes stratigraphiques de fouilles nous permet d'apporter quelques éléments souvent beaucoup plus précis.

Si dans le Nord de la France, les premières agrafes à double crochet semblent apparaître dès l’Empire romain[1], ce n’est sûrement pas le cas dans le Midi de la France, où les plus anciens spécimens seraient de la période mérovingienne, plus précisément de la fin du VIe s., voire du début du VIIe s.[2]. Cela est confirmé par plusieurs fouilles archéologiques menées dans le secteur de la ville d’Arles (Bouches-du-Rhône) où aucune agrafe n’a encore été trouvée dans des niveaux archéologiques d’époque gallo-romaine. C’est également le cas pour les lieux funéraires, notamment pour le grand cimetière des Alyscamps d’Arles, qui n'a livré aucune agrafe dans l’ensemble des tombes fouillées de cette même époque. Seules des nécropoles plus tardives comme celles de Saint-André de Maillane[3] ou celles de la Roque, à Graveson[4] ont en livré quelques exemplaires.

Ici, les agrafes à double crochet ont remplacé les fibules gallo-romaines, puis ont coexisté quelque temps avec les fibules mérovingiennes, pour être, par la suite, les seuls objets utilisés.

Leur disparition est à mettre en relation avec les changements de mode vestimentaire. Les anciennes toges utilisées depuis l’époque romaine font place à des tuniques, chemises... totalement fermées[5]. Les agrafes ne sont donc plus indispensables et ne servent quelquefois, que pour fermer les linceuls des défunts ou encore comme rares bijoux (peut-être jusqu'au XIe ou XIIe siècle).

 

 

3. FORMES ET DECORS

 

Le plus grand nombre des agrafes trouvées sont en bronze, mais quelques exemplaires sont en argent. Enfin, d’autres rares agrafes en fer présentent une oxydation souvent trop importante pour être décrites de manière précise dans cet inventaire.

D'une taille comprise généralement entre 15 et 50 mm, les agrafes suivent selon l'époque une évolution morphologique. Le nombre important de ces objets découverts près de la ville d’Arles (cent trente-neuf exemplaires) permet d’établir une première classification. Celle-ci repose sur la morphologie même des agrafes avec sept groupes différents : agrafes à corps plat horizontal, agrafes à corps cylindrique, agrafes à corps cylindrique entièrement creuses, agrafes à corps plat vertical, agrafes à corps carré ou rectangulaire, agrafes à corps en forme de T et enfin les agrafes présentant une forme spéciale, c‘est-à-dire les inclassables), et sur la présence de variantes (selon leur forme, leur décor...).

À quelques exceptions près, les agrafes sont perforées au centre d’un trou de l’ordre d’un millimètre. Ce trou permettait de fixer une chaînette ou plus souvent ici un fil[6], qui, cousue directement sur le vêtement à l’autre extrémité, évitait la perte de l’objet.

Les décors sont très variés et dépendent, la plupart des cas, de la forme même de l’agrafe. Dans certains cas, les artisans, fabricants d’agrafes, ont suivi la « mode décorative » du moment. C’est le cas, par exemple, des agrafes à corps plat horizontal qui sont, la plupart du temps, décorées par le procédé de l’affrontement symétrique (croix, carrés, stries…). On retrouve très fréquemment ce type de décor sur d’autres bijoux d’époque mérovingienne.

Il faut néanmoins rester prudent quant à cette classification qui reste régionale et qui peut se présenter de manière différente selon les zones de découvertes[7].

 

 

4. CATALOGUE

 

Le catalogue présenté ci-dessous constitue un éventail assez large des découvertes d’agrafes à double crochet provenant du territoire d‘Arles. Toutes sont mesurées[8] (longueur, largeur, hauteur, épaisseur) et représentées dans les planches. Dans certains cas, un ou deux crochets manquent. Ils ont néanmoins été reconstitués, cela pour montrer avec exactitude la forme de l’objet au moment de son utilisation.

Pour élargir la recherche et permettre des comparaisons, les agrafes présentant les mêmes caractéristiques que celles trouvées ici sont signalées pour quasiment chaque type, par le nom du site ou de la commune de découverte.

 

4.1 Groupe 1 :

 

Ce premier groupe concerne les agrafes à corps plat horizontal dont les crochets se rattachent à la base du corps et sont repliés sous l'une des faces.

Elles se rapprochent, d'une certaine manière, des fibules gallo-romaines ou mérovingiennes. Ces agrafes sont les plus longues (en moyenne 45 mm) et sûrement les plus anciennes. Elles se caractérisent par leur forme aplatie. Le centre est souvent renflé, cela pour permettre la perforation. Très fragilisées par ce percement, ces agrafes se trouvent quelquefois incomplètes car brisées en leur milieu.

Elles sont généralement ornées de décors géométriques comme le sont les bijoux d’époque mérovingienne : croix, carrés, sillons longitudinaux, ocelles...

Les types 1a et 1b semblent les plus anciens de ce groupe (fin VIe-VIIe s.) et sont sûrement été produits dans la région. Contrairement à cela, le type 1c est plus rare en Provence, mais est plus présent dans d’autres régions de la France. Certains exemplaires, notamment en fer, semblent exister jusqu'au Xe ou XIe s.

 

 

Type 1a :

Ce type concerne les agrafes à corps plat horizontal dont la particularité est de posséder des côtés parallèles entre eux. D'une manière générale, elles ne sont décorées que sur le dessus. Les principaux motifs sont des sillons longitudinaux coupés par des séries de deux ou trois sillons transversaux.

Le percement et les décors ont souvent été réalisés maladroitement après démoulage.

 

n°1. Argent ; L. : 50 mm ; l. : 7 mm ; ép. : 2 mm.

Longue agrafe moulée à corps plat horizontal, décorée sur toute sa longueur de sillons longitudinaux coupés par deux séries de trois sillons transversaux près du centre et par deux sillons transversaux près de chaque crochet.

 

n°2. Bronze ; L. : 42 mm ; l. : 10 mm ; ép. : 1,5 mm.

Agrafe moulée à corps plat horizontal, décorée (sauf sur la partie bombée) par des sillons longitudinaux compris entre trois sillons transversaux près du centre et entre deux sillons transversaux près de chaque crochet.

 

n°3. Bronze ; L. : 40 mm ; l. : 7 mm ; ép. : 2,5 mm.

Agrafe moulée à corps plat horizontal, décorée sur toute sa longueur de sillons longitudinaux coupés par quatre séries de deux sillons transversaux.

 

 

Type 1b :

Cette variante d'agrafe à corps plat présente une partie centrale plus étroite, généralement peu décorée. L'aspect général de ces agrafes rappelle celui de certaines fibules. Les pieds sont décorés par le procédé de l'affrontement symétrique, pratique assez courante pour les décors d'objets gallo-romains et surtout mérovingiens. Le centre de l’agrafe, qui présente la perforation, est généralement renflé sur le dessus. D’autres exemplaires (n° 7 et 9) ont la particularité de l’être au-dessus et au-dessous du trou.

 

n°4. Argent ; L. : 37 mm ; l. : 9 mm ; ép. : 1 mm.

Agrafe moulée à corps plat horizontal, à partie centrale légèrement rétrécie, à décor symétrique composé de deux séries de sept à huit sillons longitudinaux entourées de part et d’autre de deux sillons transversaux. La partie bombée située juste au-dessus de la perforation ne présente aucun décor.

La perforation est largement décentrée.

 

n°5. Bronze ; L. : 52 mm ; l. : 10 mm ; ép. : 1,5 mm.

Agrafe moulée à corps plat horizontal, à partie centrale rétrécie, à décor symétrique composé de chaque côté de quatre à cinq sillons longitudinaux entourés de part et d'autres de deux sillons transversaux.

 

n° 6. Bronze ; L. : 50 mm ; l. 10 mm ; ép. : 1 mm

Agrafe moulée à corps plat horizontal, à partie centrale légèrement rétrécie, à décor symétrique composé de chaque côté de quatre à cinq sillons longitudinaux entourés de part et d'autres d'un sillon transversal.

La perforation est largement décentrée.

 

n°7. Bronze ; L. : 45 mm ; l. : 8 mm ; ép. : 1,5 mm.

Agrafe moulée à corps plat horizontal, à partie centrale rétrécie, à décor symétrique composé de chaque côté d'un carré et d'une croix. Sur l'un des côtés, la croix et le carré sont accolés.

Un côté de la partie renflée est décoré de quelques stries entre des sillons transversaux.

 

n°8. Bronze ; L. : 43 mm ; l. : 8 mm ; ép. : 2 mm.

Agrafe moulée à corps plat horizontal, à partie centrale rétrécie, à décor symétrique composé de chaque côté de 3 séries de sillons transversaux. Entre ces sillons, nous trouvons quelques stries longitudinales.

 

n°9. Bronze ; L. : 35 mm ; l. : 6 mm ; ép. : 2 mm.

Agrafe moulée à corps plat horizontal, à partie centrale légèrement rétrécie. Le décor est composé de chaque côté de quatre lignes longitudinales formées par de petits carrés.

 

 

Type 1c :

Contrairement aux types 1a et 1b où le centre de l'agrafe est renflé, ce type se caractérise par un corps totalement plat et horizontal, sans perforation centrale.

Quelquefois sans décor, certains exemplaires peuvent êtres néanmoins superbement ornementés, notamment d'ocelles séparés par des sillons transversaux, d’ocelles entourés de sillons longitudinaux, croix dissymétrique obtenue par des bords biseautés... On en trouve aussi couramment en fer, généralement très oxydés.

Autres lieux de découvertes : Aubagne (13), Belfort (90), Rodez (12), Lyon (69), Saint-Julien-en-Genevois (74), Genève (Suisse), Salles-la-Sources, Hières-sur-Amby ...

 

n°10. Bronze ; L. : 44 mm ; l. : 8 mm ; ép. : 1,5 mm.

Agrafe moulée à corps plat horizontal, décorée de trois ocelles décentrés, séparés par une série de deux sillons transversaux.

 

n° 11. Bronze ; L. : 28 mm ; l. : 4 mm ; ép. : 1 mm.

Agrafe moulée à corps plat horizontal, retravaillée sur les côtés pour former six petits cercles inégaux.

 

n° 12. Bronze ; L. : 24 mm ; l. : 5 mm ; ép. : 1,5 mm.

Agrafe moulée à corps plat horizontal, retravaillée sur les côtés pour former quatre petits carrés inégaux. Les crochets sont assez larges et sont perpendiculaires au corps plat de l’agrafe.

 

 

4.2 Groupe  2 :

 

Nous intégrons dans ce groupe toutes les agrafes constituées d'un corps cylindrique de section circulaire ou légèrement ovale. Elles ont existé pendant plusieurs siècles, ce qui permet d’obtenir un éventail assez important de variantes.

 

 

Type 2a :

 

Ces agrafes à corps cylindrique de section circulaire se caractérisent par un décor formé de bourrelets entourés, de part et d'autre, d'un ou de plusieurs annelets. Les bourrelets, au nombre de deux ou de trois, sont généralement ornés de stries longitudinales.

Près d’un tiers des agrafes composant ce type sont en argent, ce qui en fait, grâce à leur esthétique, de véritables bijoux. Elles semblent également être les plus anciennes de la série des agrafes cylindriques (seconde moitié du VIIe-VIIIe siècle)[9].

Le grand nombre d’exemplaires trouvés dans le secteur d’Arles laisse penser que nous avons affaire à un ou plusieurs ateliers d’origine régionale.

Autre lieu de découvertes : Caen, Villiers-le-sec, Rodez (12), Vienne (38)...

 

n° 13. Argent ; L. : 31 mm ; h. : 4,5 mm ; ép. : 4 mm.

Agrafe moulée à corps cylindrique de section circulaire prolongé aux extrémités par deux crochets. Elle est composée de trois bourrelets limités sur leurs côtés par un annelet. Les bourrelets sont décorés de petites stries longitudinales formées par alignements de petits traits. Un trou est percé dans le bourrelet central, plus petit.

 

n° 14. Argent ; L. : 27 mm ; h. : 4,5 mm ; ép. : 3,5 mm.

Agrafe moulée à corps cylindrique de section circulaire prolongé aux extrémités par deux crochets. Elle est composée de trois bourrelets limités sur leurs côtés par un annelet. Les bourrelets sont décorés de petites stries longitudinales formées par alignements de petits traits situés en biais. Un trou est percé dans le bourrelet central, plus petit.

 

n° 15. Argent ; L. : 26 mm ; h. : 4,5 mm ; ép. : 3 mm.

Agrafe moulée à corps cylindrique légèrement aplati, composée de trois bourrelets décorés de petites stries longitudinales. Le bourrelet central, plus petit, comporte de part et d'autre un seul annelet. Pour les deux autres, en contact avec les crochets, l'un présente deux annelets, l'autre trois. Un trou est percé dans le bourrelet central.

 

n° 16. Bronze ; L. : 38 mm ; h. : 7 mm ; ép. 5 mm.

Agrafe moulée à corps cylindrique, composée de trois bourrelets. Les deux bourrelets des côtés présentent, près des crochets, un annelet et sont décorés de petites stries longitudinales. Il est vraisemblable que le petit bourrelet central, sans décor, a été taillé après démoulage. Un trou est percé dans le bourrelet central.

 

n° 17. Bronze ; L. : 36 mm ; h. : 4,5 mm ; ép. : 4 mm.

Agrafe moulée à corps cylindrique, composée de trois bourrelets de taille identique limités de part et d'autre par deux annelets. Ces bourrelets sont décorés de petites stries longitudinales. Un trou est percé dans le bourrelet central.

 

n° 18. Bronze ; L. : 35 mm ; h. : 5 mm ; ép. : 5 mm.

Agrafe moulée à corps cylindrique, composée de trois bourrelets de taille identique limités de part et d'autre par deux annelets. Ces bourrelets sont décorés de petites stries longitudinales. Un trou est percé dans le bourrelet central.

 

n° 19. Bronze ; L. : 34 mm ; h. : 5 mm ; ép. : 3 mm.

Agrafe moulée à corps cylindrique légèrement aplati, composée de trois bourrelets de taille identique décorés de petites stries longitudinales. Le bourrelet central comporte de part et d'autre un seul annelet, alors que les deux autres comportent, près des crochets, deux annelets. Un trou est percé dans le bourrelet central.

 

n° 20. Bronze ; L. : 34 mm ; h. : 6 mm ; ép. : 5,5 mm.

Agrafe moulée à corps cylindrique, composée de trois bourrelets de taille identique limités de part et d'autre par un annelet. Ces bourrelets ne sont pas décorés. Un trou est percé dans le bourrelet central.

 

n° 21. Bronze ; L. : 34 mm ; h. : 4 mm ; ép. : 4 mm.

Agrafe moulée à corps cylindrique, composée de trois bourrelets limités de part et d'autre par deux annelets. Ces bourrelets sont décorés de petites stries longitudinales. Un trou est percé dans le bourrelet central.

 

n° 22. Bronze ; L. : 30 mm ; h. : 4 mm ; ép. : 4 mm.

Agrafe moulée à corps cylindrique composée de deux bourrelets, chacun limité, du côté des crochets, par une série de quatre annelets. Le centre de l’agrafe qui présente le trou de suspension est composé de trois annelets. Cette agrafe ne présente aucun décor particulier.

 

n° 23. Bronze ; L. : 29 mm ; h. : 3,5 mm ; ép. : 3 mm.

Agrafe moulée à corps cylindrique composée de trois bourrelets limités de part et d'autre par un annelet. Ces bourrelets sont décorés de petites stries longitudinales. Un trou est percé dans le bourrelet central, de taille plus petite que les deux autres.

 

n° 24. Bronze ; L. : 29 mm ; h. : 3,5 mm ; ép. : 4 mm.

Agrafe moulée à corps cylindrique, composée de trois bourrelets limités de part et d'autre par un annelet. Ces bourrelets sont décorés de petites stries longitudinales. Un trou est percé dans le bourrelet central, de taille plus grande que les deux autres.

 

n° 25. Bronze ; L. : 27 mm ; h. : 4 mm ; ép. : 3,5 mm.

Agrafe moulée à corps cylindrique, composée de trois bourrelets de taille identique limités de part et d'autre par deux annelets. Ces bourrelets sont décorés de petites stries longitudinales. Un trou est percé dans le bourrelet central.

 

n° 26. Bronze ; L. : 26 mm ; h. : 4 mm ; ép. : 2,5 mm.

Agrafe moulée à corps cylindrique, composée de trois bourrelets limités de part et d'autre par deux annelets. Ces bourrelets sont décorés de petites « dents de loup ». Un trou est percé dans le bourrelet central, de taille plus petite que les deux autres.

 

n° 27. Bronze ; L. : 26 mm ; h. : 5,5 mm ; ép. : 4,5 mm.

Agrafe moulée à corps cylindrique composée de trois bourrelets. Le bourrelet central présente, de chaque côté, deux annelets. L’agrafe ne présente aucun décor particulier. Un trou est percé dans le bourrelet central.

 

n° 28. Bronze ; L. : 24 mm ; h. : 3,5 mm ; ép. : 4 mm.

Agrafe moulée à corps cylindrique composée de deux bourrelets limités de part et d'autre par un annelet. Ces bourrelets sont décorés de petites stries longitudinales. Un trou est percé dans l’annelet central.

 

n°29. Fer ; L. : 33 mm ; h. : 4,5 mm ; ép. : 4 mm.

Agrafe moulée à corps cylindrique, composée de trois bourrelets de taille identique limités de part et d'autre par un annelet. Ces bourrelets ne sont pas décorés. Un trou est percé dans le bourrelet central.

 

 

Type 2b :

 

Ce type d’agrafes cylindriques de section circulaire se rapproche morphologiquement du type 1a présenté ci-dessus. Cependant, nous ne retrouvons plus la représentation des bourrelets liés à des annelets, caractéristique principale du type 1a. Généralement, la partie centrale de l’agrafe est plus large que les côtés et quelquefois la forme se rapproche un peu de celle d’un losange allongé. Les décors incisés après démoulage reprennent généralement le principe du bourrelet et de l’annelet. Mais nous trouvons aussi d’autres décors plus variés tels que des « dents de loup », des séries de petites stries longitudinales entre deux stries transversales, des stries longitudinales coupées par des stries transversales...

Tous les exemplaires possèdent un trou de suspension.

Autres lieux de découverte : Vindrac, Salles-la-Source.

 

 

n°30. Bronze ; L. : 46 mm ; h. : 6 mm ; ép. : 5 mm.

Agrafe moulée à corps cylindrique et légèrement aplati. Le décor est constitué de quatre séries de deux stries transversales, deux autour du trou central et deux en bordure de chaque crochet. Des stries longitudinales maladroitement incisées sont présentes tout autour et sur toute la longueur de l'agrafe. 

 

n° 31. Bronze ; L. : 45 mm ; ; h. : 6,5 mm ; ép. : 6 mm.

Agrafe moulée à corps cylindrique de section circulaire en forme de losange allongé. Le décor est constitué de trois séries de deux stries transversales comprenant, à l'intérieur, de petites stries.

 

n° 32. Bronze ; L. : 37 mm ; h. : 4,5 mm ; ép. : 3 mm.

Agrafe moulée à corps cylindrique de section circulaire en forme de losange allongé. Le décor est constitué de quatre séries de deux stries transversales, deux autour du trou central et deux en bordure de chaque crochet. Des stries longitudinales maladroitement incisées sont présentes tout autour et sur toute la longueur de l'agrafe.

 

n° 33. Bronze ; L. : 37 mm ; h. : 5,5 mm ; ép. : 4,5 mm.

Agrafe moulée à corps cylindrique de section circulaire. Le décor est constitué de deux séries de deux stries transversales autour du trou central et de deux séries de trois stries transversales en bordure de chaque crochet.

 

n° 34. Bronze ; L. : 35 mm ; h. : 5,5 mm ; ép. : 4 mm.

Agrafe moulée à corps cylindrique de section circulaire en forme de losange allongé. Elle est décorée d’incisions en forme de « dents de loup » de part et d'autre du trou de suspension. Ces dents de loup sont limitées de chaque côté par deux stries transversales.

 

n° 35. Bronze ; L. : 33 mm ; h. : 4,5 mm ; ép. : 4 mm.

Agrafe moulée à corps cylindrique de section circulaire. Le décor est constitué d’une strie transversale de chaque côté du trou central et de deux stries en bordure de chaque crochet. De petites stries longitudinales maladroitement incisées sont disposées entre les stries transversales.

 

n° 36. Bronze ; L. : 31 mm ; h. : 5 mm ; ép. : 5 mm.

Agrafe moulée à corps cylindrique de section circulaire. Le décor reprend le principe du bourrelet et de l’annelet mais sans les réaliser vraiment. Il est composé de quatre stries transversales, une de chaque côté du trou central et une en bordure de chaque crochet. L’agrafe présente, sur tout son pourtour, un décor en « dents de loups ».

 

n° 37. Bronze ; L. : 30 mm ; h. : 5 mm ; ép. : 4,5 mm.

Agrafe moulée à corps cylindrique de section circulaire. Le décor est constitué de quatre séries de deux stries transversales, une de chaque côté du trou central et une en bordure de chaque crochet. De petites stries longitudinales sont visibles entre les stries transversales.

 

n° 38. Bronze ; L. : 28 mm ; h. : 5,5 mm ; ép. : 4,5 mm.

Agrafe moulée à corps cylindrique de section circulaire. Le décor est constitué de quatre stries transversales, une incisée de chaque côté du trou central et une en bordure de chaque crochet. De petites stries longitudinales sont visibles entre les stries transversales, tout autour de l’agrafe.

 

 

Type 2c :

 

Ce type se rapproche du type 1a et se caractérise aussi par un corps cylindrique de section circulaire prolongé aux extrémités par deux crochets.

L'agrafe est néanmoins plus grossière et sans aucune strie décorative. Les annelets et les bourrelets sont larges et bien arrondis, les crochets assez épais.

Autre lieu de découverte : Cornol (Suisse)

 

n° 39. Bronze ; L. : 37 mm ; h. : 6 mm ; ép. : 6 mm.

Agrafe moulée à corps cylindrique, composée de deux bourrelets limités de part et d'autre par un gros annelet. Elle ne présente pas de trou de suspension.

 

n° 40. Bronze ; L. : 35 mm ; h. : 5 mm ; ép. : 4,5 mm.

Agrafe moulée à corps cylindrique, composée de quatre bourrelets inégaux et un annelet maladroitement taillé après démoulage. Le trou de suspension se présente dans le bourrelet central.

 

 

Type 2d :

 

Ce type d'agrafe cylindrique de section circulaire se caractérise par la présence de petits annelets de taille et de diamètre identiques sur toute la longueur.

Autre lieu de découverte : Rouen.

 

n° 41. Bronze ; L. : 18 mm ; h. : 3 mm ; ép. : 3,5 mm.

Agrafe moulée à corps cylindrique, prolongée aux extrémités par deux petits crochets inégaux. Elle est formée d’un alignement de dix petits annelets de taille quasiment identique. Elle ne présente pas de trou de suspension.

 

 

Type 2e :

 

Ce type concerne les agrafes cylindriques de section circulaire, légèrement aplaties sur les côtés, dont le décor ne se présente plus sous la forme d’annelets, mais sous forme de stries transversales, quelquefois légèrement obliques, sur une partie ou sur l'ensemble du corps. Quelquefois, cela donne l'apparence d'une cordelette enroulée sur une tige. La nécropole de Blussangeaux (Doubs) a livré, dans une des tombes fouillées, deux agrafes de ce même type liées entre elles par une chaînette.

Les agrafes numéros 43 et 44 ont vraisemblablement été fabriquées dans le même atelier.

Autres lieux de découverte : Lachapelle, Monségur, Montbéliard.

 

n° 42. Bronze ; L. : 29 mm ; h. : 4 mm ; ép. : 3 mm.

Agrafe moulée à corps cylindrique de section circulaire, légèrement aplatie sur les côtés. Des stries transversales légèrement obliques, disposées de part et d'autre du trou de suspension, ont été incisées après démoulage.

 

n° 43. Bronze ; L. : 28 mm ; h. : 4 mm ; ép. : 3 mm.

Agrafe moulée à corps cylindrique de section circulaire, légèrement aplatie sur les côtés, décorée tout autour et sur toute sa longueur de stries transversales.

Le centre de l'agrafe est percé.

 

n° 44. Bronze ; L. : 27 mm ; h. : 4 mm ; ép. : 3 mm.

Agrafe moulée à corps cylindrique de section circulaire, légèrement aplatie sur les côtés. Le décor se présente sous la forme de stries transversales disposées de part et d'autre du trou de suspension.

 

 

Type 2f :

 

Ce type se rapproche des types décrits précédemment, mais un travail plus important a été effectué sur les angles de l’agrafe, après démoulage, cela pour former une série de petits ovales. Les deux exemplaires présentés ci-dessous proviennent vraisemblablement du même atelier.

Un trou est percé au centre de l’agrafe.

 

 n° 45. Bronze ; L. : 30 mm ; h. : 4 mm ; ép. : 3 mm.

Agrafe moulée à corps cylindrique, légèrement aplatie sur les côtés. Le décor se présente sous la forme de sept petits ovales maladroitement entaillés après démoulage.

 

n° 46. Bronze ; L. : 26 mm ; h. : 5 mm ; ép. : 3 mm.

Agrafe moulée à corps cylindrique, légèrement aplatie sur les côtés. Le décor se présente sous la forme de sept petits ovales maladroitement entaillés après démoulage. Les deux ovales situés en bordure des crochets ont une forme qui se rapproche de celles des annelets du type 1a.

 

 

Type 2g :

 

Agrafe moulée à corps cylindrique de section circulaire dont les bordures ont été recourbées vers le bas. Elle a la particularité de ne pas posséder de crochets pointus comme c’est le cas pour tous les autres exemplaires. Par contre, les bordures se terminent par un petit gland de chaque côté.

L’agrafe ne possède pas de trou de suspension. Cette agrafe est sûrement plus récente (après le Xe s.). Elle devait servir de complément à une armure ou une ceinture, par exemple.

Autre lieu de découvertes : Lyon (Rhône).

 

n° 47. Bronze ; L. : 40 mm ; h. : 3 mm ; ép. : 3 mm.

Agrafe moulée à corps cylindrique de section circulaire, dont les bordures ont été recourbées vers le bas. Les terminaisons se présentent sous la forme d’un petit gland.

Elle ne présente pas de trou de suspension ni de décor particulier.

 

 

Type 2h :

 

Ce type d’agrafe, toujours à corps cylindrique de section circulaire, se rapproche morphologiquement du type 2g, mais a la particularité, outre les crochets, d’être long (7 cm) et surtout entièrement torsadé.

 

n° 48. Bronze ; L. 70 mm ; h. : 4 mm ; ép. : 4 mm.

Agrafe moulée à corps cylindrique de section circulaire, dont quasiment tout le corps est torsadé.

Elle ne présente pas de trou de suspension.

 

4.3 Groupe 3 :

 

Bien que composées d'un corps cylindrique, les agrafes de ce groupe restent à classer dans une catégorie bien à part. En effet, elles ont la particularité de posséder un corps entièrement creux. Les décors utilisés sont ceux des agrafes des types 2a et 2b, ce qui fait laisse penser qu’elles sont contemporaines. Nous avons vraisemblablement affaire à une production provenant d'un seul et même atelier situé près du Massif des Alpilles.

La partie inférieure de ces agrafes présente une longue rainure qui est le résultat du pliage de la pièce métallique constituant le corps de l'agrafe. Elles sont souvent décorées de nombreuses stries longitudinales coupées par des séries de deux à cinq stries transversales.

Très fragiles, car creuses, certaines de ces agrafes ont été trouvées légèrement aplaties.

Autre lieu de découverte : Eyguières (Bouches-du-Rhône).

 

n° 49. Bronze ; L. : 47 mm ; h. : 7 mm ; ép. : 8 mm.

Agrafe à corps cylindrique de section circulaire dont le corps est entièrement creux. Le décor est formé par incisions de stries longitudinales tracées entre deux stries transversales, près d’un crochet, d’une strie, près de l’autre et de quatre stries placées près du trou central.

 

n° 50. Bronze ; L. : 46 mm ; h. : 6 mm ; ép. : 8 mm.

Agrafe à corps cylindrique de section circulaire dont le corps est entièrement creux. Le décor est formé par incisions de stries longitudinales comprises entre quatre séries de deux stries transversales. La perforation est légèrement décentrée

 

n° 51. Bronze ; L. : 45 mm ; h. : 6,5 mm ; ép. 10 mm.

Agrafe à corps cylindrique de section circulaire dont le corps est entièrement creux. Le décor est formé par incisions de stries longitudinales comprises entre cinq séries de deux stries transversales séparées de la même distance

 

n° 52. Bronze ; L. : 45 mm ; h. : 6 mm ; ép. 8 mm.

Agrafe à corps cylindrique de section circulaire dont le corps est entièrement creux. Le décor est formé par incisions de stries longitudinales comprises entre quatre séries de deux stries transversales : une série de chaque côté du trou central et une autre près de chaque crochet.

 

n° 53. Bronze ; L. : 45 mm ; h. : 6 mm ; ép. 7,5 mm.

Agrafe à corps cylindrique de section circulaire dont le corps est entièrement creux. Le décor est formé par incisions de stries longitudinales comprises entre quatre séries de deux stries transversales : une de chaque côté du trou central et une en bordure de chaque crochet.

 

n° 54. Bronze ; L. : 42 mm ; h. : 6 mm ; ép. 9 mm.

Agrafe à corps cylindrique de section circulaire dont le corps est entièrement creux. Le décor est formé par incisions de petites stries longitudinales comprises entre cinq séries de deux stries transversales séparées de la même distance.

 

n° 55. Bronze ; L. : 42 mm ; h. : 7 mm ; ép. 10 mm.

Agrafe à corps cylindrique de section circulaire dont le corps est entièrement creux. Le décor est formé par incisions de stries longitudinales comprises entre deux séries de deux stries transversales, d’un côté du trou de suspension, et de deux stries transversales de l’autre côté.

 

n° 56. Bronze : L. : 42 mm ; h. : 8 mm ; ép. 6 mm.

Agrafe à corps cylindrique de section circulaire dont le corps est entièrement creux. Le décor est formé par incisions de stries longitudinales comprises entre quatre séries de deux stries transversales : une série de chaque côté du trou central et une autre près de chaque crochet.

 

n° 57. Bronze : L. : 42 mm ; h. : 6 mm ; ép. 6 mm.

Agrafe à corps cylindrique de section circulaire dont le corps est entièrement creux. Elle est ornée de lignes longitudinales formées par de petits points, comprises entre trois séries de trois stries transversales : une en bordure de chaque crochet et une au niveau du trou de suspension.

 

n° 58. Bronze : L. : 41 mm ; h. : 7 mm ; ép. 6 mm.

Agrafe à corps cylindrique de section circulaire dont le corps est entièrement creux. Elle est ornée avec des lignes longitudinales présentées sous la forme de « dents de loup » et comprises entre quatre séries de stries transversales : une série de quatre en bordure de chaque crochet et une série de deux de part et d’autre du trou de suspension.

 

n° 59. Bronze : L. : 41 mm ; h. : 7 mm ; ép. 6 mm.

Agrafe à corps cylindrique de section circulaire dont le corps est entièrement creux. Le décor est formé, par incisions, de stries longitudinales comprises entre quatre séries de deux stries transversales.

 

n° 60. Bronze : L. : 40 mm ; h. : 8 mm ; ép. 5,5 mm.

Agrafe à corps cylindrique de section circulaire dont le corps est entièrement creux. Le décor est formé, par incisions, de stries longitudinales comprises entre quatre séries de stries transversales : une série de deux en bordure de chaque crochet et une série de quatre de part et d’autre du trou de suspension.

 

n° 61. Bronze : L. : 40 mm ; h. : 6 mm ; ép. 4,5 mm.

Agrafe à corps cylindrique de section circulaire dont le corps est entièrement creux. Le décor est formé, par incisions, de stries longitudinales comprises entre des stries transversales : une série de trois en bordure de chaque crochet et une strie de part et d’autre du trou de suspension.

 

n° 62. Bronze : L. : 39 mm ; h. : 7,5 mm ; ép. 8 mm.

Agrafe à corps cylindrique de section circulaire dont le corps est entièrement creux. Elle ne présente aucun décor, mais cela peut être dû à son usure avancée.

 

n° 63. Bronze : L. : 38 mm ; h. : 6 mm ; ép. 7 mm.

Agrafe à corps cylindrique de section circulaire dont le corps est entièrement creux. Le décor est formé, par incisions, par de petites lignes longitudinales coupées par quatre séries de deux stries transversales : une série de part et d’autres du trou de suspension et une autre en bordure de chaque crochet.

 

n° 64. Bronze : L. : 35 mm ; h. : 6 mm ; ép. 5,5 mm.

Agrafe à corps cylindrique de section circulaire dont le corps est entièrement creux. Le décor est formé, par incisions, de stries longitudinales comprises entre quatre séries de stries transversales : une série de part et d’autres du trou de suspension et une autre en bordure de chaque crochet.

 

n° 65. Bronze : L. : 34 mm ; h. : 7 mm ; ép. 5 mm.

Agrafe à corps cylindrique de section circulaire dont le corps est entièrement creux. Le décor est formé, par incisions, de séries de deux à quatre stries transversales : une série en bordure de chaque crochet et une autre de part et d’autre du trou de suspension.

 

 

4.4 Groupe 4 :

 

Ce groupe comprend les agrafes moulées à corps plat vertical. Elles se caractérisent par leur forme très aplatie et une zone centrale souvent de forme circulaire. Les crochets et le corps de l'agrafe sont de la même épaisseur et alignés dans le même sens.

Une des tombes fouillée dans le cimetière burgonde de Bourogne (Territoire de Belfort) a livré ce même type d'agrafe, lié par une chaînette à une fibule. Pas très esthétique, elles ne devaient pas servir comme élément de parure, mais devaient préserver, à l'aide d'une chaînette, de la perte d'un bijou d'une valeur plus importante.

Ces agrafes ne présentent généralement pas d’élément décoratif.

Autre lieu de découverte : Nécropole de Bourogne (Belfort), motte du Châtelard de Chirens…

 

n° 66. Bronze : L. : 33 mm ; h. : 8 mm ; ép. 1,5 mm.

Agrafe moulée à corps plat vertical, prolongée dans le même sens et du même côté par des crochets. Le centre de l’agrafe présente un trou de suspension.

 

n° 67. Bronze : L. : 32 mm ; h. : 8 mm ; ép. 2 mm.

Agrafe moulée à corps plat vertical, prolongée dans le même sens et du même côté par des crochets. Le centre de l’agrafe est légèrement circulaire et présente un trou de suspension.

 

n° 68. Bronze : L. : 32 mm ; h. : 6 mm ; ép. 2 mm.

Agrafe moulée à corps plat vertical, prolongée dans le même sens et du même côté par des crochets. Le centre de l’agrafe présente un trou de suspension.

 

n° 69. Bronze : L. : 22,5 mm ; h. : 5,5 mm ; ép. 1 mm.

Agrafe moulée à corps plat vertical, prolongée dans le même sens et du même côté par des crochets. Le centre de l’agrafe présente un trou de suspension.

 

n° 70. Bronze : L. : 22 mm ; h. : 5 mm ; ép. 1 mm.

Agrafe moulée à corps plat vertical, prolongée dans le même sens et du même côté par des crochets. Le centre de l’agrafe présente un trou de suspension.

 

n° 71. Bronze : L. : 19 mm ; h. : 6 mm ; ép. 1 mm.

Agrafe moulée à corps plat vertical, prolongée dans le même sens et du même côté par des crochets. Le centre de l’agrafe présente un trou de suspension.

 

 

4.5 Groupe 5 :

 

Ce groupe, qui est le plus important par le nombre d’objets découverts, comprend les agrafes dont le corps est en forme de parallélépipède rectangle, souvent très plat et de section carrée ou rectangulaire. Comme pour les autres groupes, le corps de ces agrafes est prolongé à chaque extrémité par un crochet pointu.

Leur forme est très variée, ainsi que leur décoration. Elles sont aussi généralement assez courtes, surtout les plus récentes.

 

Type 5a :

 

Ce type concerne les agrafes dont le corps est en forme de parallélépipède rectangle de section carrée. Beaucoup moins nombreuses que celles qui possèdent un corps de section rectangulaire (type 5b), leur longueur est comprise, pour les exemplaires présentés, entre 24 et 27 cm. Elles sont quasiment toutes décorées de stries transversales formées par incisions.

Autres lieux de découvertes : Saint-Gilles (Gard), Saint-Etienne en Dévoluy,

 

n° 72. Bronze : L. : 27 mm ; h. : 3,5 mm ; ép. 3 mm.

Agrafe moulée dont le corps est en forme de parallélépipède rectangle de section carrée. Elle est décorée de quatre stries transversales en bordure d’un crochet et de trois stries transversales en bordure de l’autre crochet. Le dessus présente quatre stries en bordure de chaque crochet.

 

n° 73. Bronze : L. : 24 mm ; h. : 3 mm ; ép. 2,5 mm.

Agrafe moulée dont le corps est en forme de parallélépipède rectangle de section carrée. Elle est ornée de cinq stries transversales de chaque côté du trou de suspension. La partie centrale présente de petites stries longitudinales.

 

n° 74. Bronze : L. : 24 mm ; h. : 4 mm ; ép. 3,5 mm.

Agrafe moulée dont le corps est en forme de parallélépipède rectangle de section carrée. Elle présente deux stries transversales en bordure de chaque crochet.

 

Type 5b :

 

Ce type comprend l’ensemble des agrafes dont le corps est de section rectangulaire. Certaines agrafes sont très plates (1 mm ou légèrement moins), d’autres sont plus épaisses, sans néanmoins dépasser 3 mm.

Ce type a aussi la particularité de posséder le plus grand nombre d’agrafes sans trou central. Sur les trente-huit exemplaires répertoriés, treize n’en possède pas (34,21 %). Les décors sont aussi très variés : stries transversales, stries longitudinales, « dents de loups »… et ne sont généralement visibles que sur trois faces : les côtés latéraux et la partie supérieure de l’agrafe.

Les agrafes numéros 76, 79, 81 et 82 proviennent vraisemblablement du même atelier. C’est doit être également le cas pour les numéros 78 et 83, 93 et 99.

Autres lieux de découvertes : Saint-Etienne de Candeau (Gard) Saint-Martin-de-Verson, Monsegur, Augery de Corrèges (Camargue Bouches-du-Rhône), Caen (Calvados), Villiers-le-Sec, Saint-Martin-de-Fontenay (Calvados)…

 

 

n° 75. Bronze : L. : 35 mm ; h. : 4,5 mm ; ép. 3 mm.

Agrafe moulée dont le corps est de section rectangulaire. Elle est ornée sur les côtés latéraux de trois ocelles situés de part et d’autre du trou de suspension et de sept autres ocelles sur le dessus.

 

n° 76. Bronze : L. : 33 mm ; h. : 3 mm ; ép. 2 mm.

Agrafe moulée dont le corps est de section rectangulaire. Elle présente, sur les deux côté latéraux, six petites stries (trois de chaque côté du trou de suspension) et une strie longitudinale en «dents de loup» sur le dessus.

 

n° 77. Bronze : L. : 32 mm ; h. : 4,5 mm ; ép. 1,5 mm.

Agrafe moulée dont le corps est de section rectangulaire. Elle est décorée sur les deux côté latéraux par deux alignements de petites stries de l’ordre d’un millimètre. La partie supérieure de l’agrafe présente également de petites stries transversales.

 

n° 78. Bronze : L. : 32 mm ; h. : 4 mm ; ép. 2 mm.

Agrafe moulée dont le corps est de section rectangulaire. Elle présente, sur les deux côté latéraux, deux rainures en creux sur lesquels ont été incisés de petites stries. La partie supérieure de l’agrafe présente également de petites stries transversales.

 

n° 79. Bronze : L. : 31 mm ; h. : 3 mm ; ép. 2 mm.

Agrafe moulée dont le corps est de section rectangulaire. Elle présente une strie longitudinale en «dents de loup» sur les deux côté latéraux et sur le dessus.

 

n° 80. Bronze : L. : 31 mm ; h. : 4 mm ; ép. 2 mm.

Agrafe moulée dont le corps est de section rectangulaire. Elle présente quatre stries transversales, sur les côtés latéraux et le dessus, coupées par des stries longitudinales.

 

n° 81. Bronze : L. : 30 mm ; h. : 4 mm ; ép. 2,5 mm.

Agrafe moulée dont le corps est de section rectangulaire. Elle présente deux stries longitudinales en «dents de loup» sur les deux côtés latéraux et sur le dessus.

 

n° 82. Bronze : L. : 29,5 mm ; h. : 4 mm ; ép. 2 mm.

Agrafe moulée dont le corps est de section rectangulaire. Elle présente une strie longitudinale en «dents de loup» sur les deux côté latéraux.

 

n° 83. Bronze : L. : 29 mm ; h. : 4,5 mm ; ép. 1,5 mm.

Agrafe moulée dont le corps est de section rectangulaire. Elle est décorée sur les deux côté latéraux, deux alignements de petites stries de l’ordre d’un millimètre. La partie supérieure de l’agrafe présente également de petites stries transversales.

 

n° 84. Bronze : L. : 29 mm ; h. : 4 mm ; ép. 2 mm.

Agrafe moulée dont le corps est de section rectangulaire. Elle est ornée par incisions de stries transversales situées de part et d’autre du trou de suspension.

 

n° 85. Bronze : L. : 29 mm ; h. : 4,5 mm ; ép. 2 mm.

Agrafe moulée dont le corps est de section rectangulaire. Elle est ornée par incisions de stries transversales situées de part et d’autre du trou de suspension.

 

n° 86. Bronze : L. : 28 mm ; h. : 4 mm ; ép. 2 mm.

Agrafe moulée dont le corps est de section rectangulaire. Elle est décorée avec de petites stries transversales : trois au centre et deux en bordure de chaque crochet. Cette agrafe ne présente pas de trou de suspension.

 

n° 87. Bronze : L. : 27 mm ; h. : 3 mm ; ép. 2 mm.

Agrafe moulée dont le corps est de section rectangulaire. Elle présente sur toute sa longueur une dizaine de stries transversales. Cette agrafe n’a pas de trou de suspension.

 

n° 88. Bronze : L. : 26 mm ; h. : 4 mm ; ép. 3 mm.

Agrafe moulée dont le corps est de section rectangulaire. Elle est ornée de deux stries transversales incisées au niveau du trou de suspension.

 

n° 89. Bronze : L. : 26 mm ; h. : 3 mm ; ép. 2 mm.

Agrafe moulée dont le corps est de section rectangulaire. Elle présente sur toute sa longueur sept stries transversales légèrement en biais et ne comporte pas de trou de suspension.

 

n° 90. Bronze : L. : 26 mm ; h. : 4,5 mm ; ép. 1,5 mm.

Agrafe moulée dont le corps est de section rectangulaire. Les côtés latéraux sont ornés de deux rangées formées par de petites « dents de loup ». Le dessus présente également le même type de décor, mais sur une seule rangée.

 

n° 91. Bronze : L. : 26 mm ; h. : 3,5 mm ; ép. 2 mm.

Agrafe moulée dont le corps est de section rectangulaire. Elle est ornée de quatre stries transversales entre lesquelles sont gravés de petits rectangles. Cette agrafe ne présente pas de trou de suspension.

 

n° 92. Bronze : L. : 26 mm ; h. : 4 mm ; ép. 2 mm.

Agrafe moulée dont le corps est de section rectangulaire. Elle présente sur les côtés latéraux deux petites rainures sur lesquelles sont incisées de petites stries. Les bordures de la face supérieure sont également ornées de petites stries.

 

n° 93. Bronze : L. : 26 mm ; h. : 4 mm ; ép. 1,5 mm.

Agrafe moulée dont le corps est de section rectangulaire. Elle est décorée de cinq stries transversales en bordure de chaque crochet.

 

n° 94. Bronze : L. : 26 mm ; h. : 4 mm ; ép. 1 mm.

Agrafe moulée dont le corps est de section rectangulaire. Elle présente sur les côtés latéraux deux stries transversales en « dents de loup ».

 

n° 95. Bronze : L. : 26 mm ; h. : 3 mm ; ép. 2,5 mm.

Agrafe moulée dont le corps est de section rectangulaire. Elle présente sur les côtés latéraux de petites stries transversales de part et d’autre du trou de suspension. Les bordures de la face supérieure sont également ornées de petites stries ainsi que de deux stries longitudinales centrées.

 

n° 96. Bronze : L. : 25 mm ; h. : 4 mm ; ép. 1 mm.

Agrafe moulée dont le corps est de section rectangulaire. Elle présente sur les côtés latéraux deux rangées de petites stries. Le dessus de l’agrafe est orné de petites stries transversales du même type. Cette agrafe n’a pas de trou de suspension.

 

n° 97. Bronze : L. : 24 mm ; h. : 4 mm ; ép. 2,5 mm.

Agrafe moulée dont le corps est de section rectangulaire. Elle est décorée de quatre stries transversales de part et d’autre du trou de suspension.

 

n° 98. Bronze : L. : 24 mm ; h. : 3 mm ; ép. 1 mm.

Agrafe moulée dont le corps est de section rectangulaire. Elle est décorée de trois stries transversales en bordure d’un crochet et de quatre autres en bordure de l’autre crochet. Le dessus de l’agrafe présente, en plus, trois stries transversales au centre.

 

n° 99. Bronze : L. : 24 mm ; h. : 3,5 mm ; ép. 1 mm.

Agrafe moulée dont le corps est de section rectangulaire. Elle est décorée de cinq stries transversales en bordure d’un crochet et de quatre autres en bordure de l’autre crochet.

 

n° 100. Bronze : L. : 24 mm ; h. : 4 mm ; ép. 3 mm.

Agrafe moulée dont le corps est de section rectangulaire. Elle est décorée de trois stries transversales au centre et en bordure d’un crochet, de deux autres en bordure de l’autre crochet. Le dessus de l’agrafe est quant à lui orné de petites stries disposées en biais.

 

n° 101. Bronze : L. : 24 mm ; h. : 4 mm ; ép. 2 mm.

Agrafe moulée dont le corps est de section rectangulaire. Elle est décorée, sur les côtés latéraux, de trois stries transversales au centre ainsi que de petites stries transversales et longitudinales légèrement incisées. Le dessus de l’agrafe est orné de petites stries transversales au nombre de deux, en bordure de chaque crochet et de trois, au centre.

 

n° 102. Bronze : L. : 23,5 mm ; h. : 4,5 mm ; ép. 1 mm.

Agrafe moulée dont le corps est de section rectangulaire. Elle présente sur les côtés latéraux deux rangées de petites stries et sur le dessus de petites stries disposées en biais.

 

n° 103. Bronze : L. : 23,5 mm ; h. : 4 mm ; ép. 1 mm.

Agrafe moulée dont le corps est de section rectangulaire. Elle est décorée, sur les côtés latéraux, par deux stries longitudinales coupées par deux stries transversales. Elle ne présente pas de trou de suspension.

 

n° 104. Bronze : L. : 23 mm ; h. : 5 mm ; ép. 1 mm.

Agrafe moulée dont le corps est de section rectangulaire. Elle présente, sur les côtés latéraux, deux fines stries longitudinales sous lesquelles ont été incisées de petites stries transversales légèrement en biais.

 

n° 105. Bronze : L. : 23 mm ; h. : 3,5 mm ; ép. 3 mm.

Agrafe moulée dont le corps est de section rectangulaire. Elle est décorée, sur les côtés latéraux, de deux stries transversales en bordure de chaque crochet et, sur le dessus, de deux stries longitudinales.

 

n° 106. Bronze : L. : 23 mm ; h. : 4 mm ; ép. 1 mm.

Agrafe moulée dont le corps est de section rectangulaire. Elle est décorée, sur les côtés latéraux, de deux stries longitudinales et sur le dessus par une strie longitudinale. Elle ne possède pas de trou de suspension.

 

n° 107. Bronze : L. : 22 mm ; h. : 3,5 mm ; ép. 1 mm.

Agrafe moulée dont le corps est de section rectangulaire. Elle présente, sur les côtés latéraux, deux rangées de petites stries.

 

n° 108. Bronze : L. : 21 mm ; h. : 5 mm ; ép. 2 mm.

Agrafe moulée dont le corps est de section rectangulaire. Elle est décorée sur les côtés latéraux et sur le dessus par deux stries longitudinales.

 

n° 109. Bronze : L. : 21 mm ; h. : 4 mm ; ép. 2 mm.

Agrafe moulée dont le corps est de section rectangulaire. Elle présente, seulement sur le dessus, un décor formé par de petites stries disposées en biais.

 

n° 110. Bronze : L. : 21 mm ; h. : 5 mm ; ép. 1 mm.

Agrafe moulée dont le corps est de section rectangulaire. Elle est ornée sur les côtés latéraux ainsi que sur le dessus par de petites stries transversales.

 

n° 111. Bronze : L. : 21 mm ; h. : 2,5 mm ; ép. 1 mm.

Agrafe moulée dont le corps est de section rectangulaire. Elle est ornée sur les côtés latéraux par de petites stries légèrement arrondies et sur le dessus par de petites stries transversales.

 

n° 112. Bronze : L. : 21 mm ; h. : 3,5 mm ; ép. 2 mm.

Agrafe moulée dont le corps est de section rectangulaire. Elle est ornée sur les côtés latéraux par de petites stries légèrement arrondies et sur le dessus par de petites stries transversales.

 

n° 113. Bronze : L. : 19,5 mm ; h. : 4 mm ; ép. 2 mm.

Agrafe moulée dont le corps est de section rectangulaire. Elle est décorée sur les côtés latéraux et sur le dessus par deux stries longitudinales. Elle ne possède pas de trou de suspension.

 

n° 114. Bronze : L. : 16,5 mm ; h. : 3,5 mm ; ép. 1 mm.

Agrafe moulée dont le corps est de section rectangulaire. Chaque côté est décoré de deux stries longitudinales. Elle ne possède pas de trou de suspension.

 

 

Type 5c :

 

Ce type d’agrafe se caractérise aussi par un corps de section rectangulaire. Toutefois, de grandes modifications ont été apportées par l’artisan, après démoulage, cela pour donner un aspect différent. Le plus souvent, c’est la partie supérieure de l’agrafe qui est travaillée, le plus souvent biseautée (coup de burin).

Dans certains cas (agrafes n°120, 125 et 126), des stries assez profondes sont formées sur les côtés latéraux et le dessus, cela pour donner l’aspect de petits bourrelets ou d’annelets. Dans d’autres cas, nous trouvons, généralement sur le dessus, des incisions en dentelure ou des décors d’ondes.

Autres lieux de découvertes : Limoges, Genève (Suisses), Villiers-le-Sec, Blussangeaux (Doubs), Lougres (Doubs), Pontcey (Haute-Saône), Roissard (Isère), Vienne (Isère)…

 

n° 115. Bronze : L. : 32 mm ; h. : 4 mm ; ép. 3 mm.

Agrafe moulée dont le corps est de section rectangulaire. Les côtés sont décorés de six stries transversales : deux séries de deux stries autour du trou central et une strie en bordure de chaque crochet. Le dessus présente le même type de décoration formé par incisions profondes.

 

n° 116. Bronze : L. : 32 mm ; h. : 5 mm ; ép. 3 mm.

Agrafe moulée dont le corps est de section rectangulaire. Elle est ornée de cinq ocelles plus une sixième qui représente en fait le trou de suspension.

Cette agrafe ressemble beaucoup à celle du numéro 75. Néanmoins, elle est légèrement plus arrondie sur le dessus et surtout de profondes incisions ont été formées sur le dessus.

 

n° 117. Bronze : L. : 29 mm ; h. : 5 mm ; ép. 3 mm.

Agrafe moulée dont le corps est de section rectangulaire. Les côtés sont décorés de trois séries de deux stries transversales : une au centre et une en bordure de chaque crochet. Le dessus est orné de petites dentelures en relief formées par six incisions profondes.

 

n° 118. Bronze : L. : 28 mm ; h. : 5 mm ; ép. 2 mm.

Agrafe moulée dont le corps est de section rectangulaire. Le dessus se présente sous la forme d’ondes et est orné de huit stries transversales. Les côtés latéraux sont décorés de quatre séries de deux stries transversales (une au centre, une en bordure d’un crochet et deux autres en bordure de l’autre crochet).

 

n° 119. Bronze : L. : 28 mm ; h. : 5,5 mm ; ép. 1 mm.

Agrafe moulée dont le corps est de section rectangulaire. Le dessus présente un décor d’ondes et est orné de deux séries de deux stries transversales. Les côtés latéraux sont décorés d’une série de deux stries transversales de chaque côté du trou de suspension ainsi que de deux stries transversales.

 

n° 120. Bronze : L. : 28 mm ; h. : 4 mm ; ép. 2 mm.

Agrafe moulée dont le corps est de section rectangulaire. Elle a été profondément incisée sur le dessus et les côtés pour former six petits annelets.

 

n° 121. Bronze : L. : 27 mm ; h. : 5 mm ; ép. 2 mm.

Agrafe moulée dont le corps est de section rectangulaire. Elle a été profondément incisée sur le dessus pour former de petites ondes. Les côtés latéraux sont ornés de deux stries longitudinales coupées sur toute la longueur de l’agrafe par de très fines stries transversales.

 

n° 122. Bronze : L. : 27 mm ; h. : 4 mm ; ép. 3 mm.

Agrafe moulée dont le corps est de section rectangulaire. Une gorge profonde a été creusée dans le sens longitudinal sur les deux côtés latéraux et décorée de petites stries présentées en biais. Le dessus également en creux présente le même type de décor.

 

n° 123. Bronze : L. : 25,5 mm ; h. : 4,5 mm ; ép. 2 mm.

Agrafe moulée dont le corps est de section rectangulaire. Le dessus a été travaillé après démoulage, cela afin de donner du relief au centre et sur les bords. Cette même partie supérieure est ornée de neuf stries transversales et de deux séries de deux stries longitudinales. Les côtés latéraux sont décorés de sept stries transversales (au centre et en bordure de chaque crochet) entre lesquelles ont été incisées deux stries longitudinales.

 

n° 124. Bronze : L. : 26 mm ; h. : 6 mm ; ép. 1 mm.

Agrafe moulée dont le corps est de section rectangulaire et dont la partie supérieure présente un décor d’ondes.

 

n° 125. Bronze : L. : 25 mm ; h. : 5 mm ; ép. 2,5 mm.

Agrafe moulée dont le corps est de section rectangulaire. Elle a été profondément incisée sur le dessus et les côtés pour former huit petits annelets.

 

n° 126. Bronze : L. : 24,5 mm ; h. : 3,5 mm ; ép. 1 mm.

Agrafe moulée dont le corps est de section rectangulaire. Elle a été profondément incisée sur le dessus et les côtés pour former trois petits annelets.

 

n° 127. Bronze : L. : 23 mm ; h. : 4 mm ; ép. 2 mm.

Agrafe moulée dont le corps est de section rectangulaire. Sur le dessus, la zone centrale a été creusée, cela pour former une petite onde en relief. Elle est ornée sur le dessus et les côtés latéraux de quatre stries présentées de par et d’autre du trou de suspension.

 

 

Type 5d :

 

Les agrafes de ce type peuvent s’intégrer au groupe 5 car elles sont aussi formées d’un corps de section rectangulaire. La particularité principale qui les différencie des autres concerne le corps de l’agrafe, qui, en bordure des deux crochets, se présente de manière légèrement arrondie.

La taille des huit agrafes qui forment ce type est comprise entre 21 et 37 cm. Elles présentent toutes une perforation au centre.

Il est fort possible qu’elles proviennent toutes d’un même atelier installé dans le secteur du Massif des Alpilles. Leur style est identique ainsi que le décor qui, le plus souvent, est composé de stries longitudinales en forme de « dents de loups ».

Autre lieu de découverte : Eyguières.

 

n° 128. Bronze : L. : 38 mm ; h. : 5,5 mm ; ép. 3 mm.

Agrafe moulée dont le corps est de section rectangulaire et légèrement arrondi en bordure des crochets. Le dessus et les côtés latéraux présentent deux stries longitudinales en forme de « dents de loups ».

 

n° 129. Bronze : L. : 35 mm ; h. : 4 mm ; ép. 3 mm.

Agrafe moulée dont le corps est de section rectangulaire et légèrement arrondi en bordure des crochets. Le dessus et les côtés latéraux sont décorés de deux stries longitudinales en forme de « dents de loups ».

 

n° 130. Bronze : L. : 32 mm ; h. : 5 mm ; ép. 3 mm.

Agrafe moulée dont le corps est de section rectangulaire et légèrement arrondi en bordure des crochets. Le dessus et les côtés latéraux présentent deux stries longitudinales en forme de « dents de loups ».

 

n° 131. Bronze : L. : 30 mm ; h. : 4,5 mm ; ép. 3 mm.

Agrafe moulée dont le corps est de section rectangulaire et légèrement arrondi en bordure des crochets. Les côtés latéraux sont ornés d'une strie longitudinale en forme de « dents de loups ».

 

n° 132. Bronze : L. : 25 mm ; h. : 5 mm ; ép. 3 mm.

Agrafe moulée dont le corps est de section rectangulaire et légèrement arrondi en bordure des crochets. Elle ne présente aucune décoration particulière.

 

n° 133. Bronze : L. : 25 mm ; h. : 4,5 mm ; ép. 4 mm.

Agrafe moulée dont le corps est de section rectangulaire et légèrement arrondi en bordure des crochets. Elle ne présente aucune décoration particulière.

 

 

Type 5e :

 

Ce type concerne une agrafe unique dont la particularité est, outre de posséder un corps en forme de parallélépipède rectangle, d'avoir un corps plat horizontal à la manière des agrafes du groupe 1. Les crochets se rattachent à la base du corps et sont repliés sous l'une des faces. Néanmoins, elle est beaucoup plus épaisse (4 mm au lieu de 2 mm en moyenne).

Autre lieu de découverte : Nécropole de Bavans (Doubs).

 

n° 134. Bronze : L. : 37 mm ; h. : 4 mm ; l. : 6 mm.

Agrafe moulée dont le corps est en forme de parallélépipède rectangle de section rectangulaire et dont les crochets sont repliés sous l'une des faces. Le dessus est décoré de quatre séries de deux stries transversales séparées de la même distance. Entre elles, de petites stries longitudinales ont été incisées. Les côtés latéraux présentent un décor un peu différent : une série de trois stries transversales près de chaque crochet et une série de deux stries transversales de part et d'autre du trou central. De petites stries longitudinales ont également été formées, sauf au centre de l'agrafe.

 

 

4.6 Groupe 6

 

Ce groupe concerne les agrafes dont le corps à la caractéristique de présenter une épaisseur en forme de T. En effet, la partie supérieure de ces objets est bien plus large que le reste de l’agrafe et généralement bien décorée. En fait, leur forme correspond à un mélange du groupe 1 et du groupe 5.

Les deux agrafes découvertes sont ornées de manière quasiment similaire, et doivent, par conséquent, provenir du même atelier.

Comme pour de nombreuses agrafes, un trou a été percé au centre.

 

n° 135. Bronze : L. : 36 mm ; h. : 6 mm ; l. : 5 mm.

Agrafe moulée dont l’épaisseur se présente en forme de T. La partie supérieure, légèrement ovalisée, est ornée de petites stries transversales : huit stries au centre et une série de deux stries en bordure de chaque crochet. De petites stries longitudinales ont été également incisées entre ces trois groupes de stries transversales. Le dessous est décoré de petites stries en biais.  Les côtés latéraux ne présentent aucun décor.

 

n° 136. Bronze : L. : 18 mm ; h. : 4 mm ; l. : 3 mm.

Agrafe moulée dont l’épaisseur se présente en forme de T. La partie supérieure est décorée de petites stries transversales : un groupe de quatre stries au centre, un groupe de quatre stries près d’un crochet et un dernier groupe de deux stries en bordure de l’autre crochet. De petites stries longitudinales ont été également incisées entre ces trois groupes de stries transversales.

 

 

4.7 Groupe 7 :

 

Ce dernier groupe correspond à des agrafes que l’on peut considérer comme inclassables. C’est-à-dire que leur morphologie est telle que l’on ne peut les classer ni dans les agrafes à corps de section circulaire ni dans celles à section rectangulaire, par exemple. Elles sont souvent plus anciennes (Antiquité tardive) comme semble l’être l’exemplaire n° 137, ou plus récentes (Bas Moyen-âge et époque moderne) comme les exemplaires 138 et 139.

Trois agrafes font partie de ce groupe. La première est présentée au musée de l’Arles Antique[10] et a la particularité de présenter trois crochets, un de ses crochets se présentant de manière perpendiculaire aux deux autres. La seconde présente un corps plat horizontal du type des agrafes du groupe 1. Néanmoins sa forme, vue du dessus, s’approche à celle d’une cigale (petit cercle prolongé de deux ailes). Les deux crochets ont été soudés juste dessous. Enfin, la troisième, la plus importante en taille de toutes les agrafes inventoriées (63 mm), semble, d’après la réparation effectuée à la soudure, d’époque moderne (XVIe-XVIIIe s.). Elle servait à attacher peut-être une ceinture ou un vêtement militaire. Comme pour le n° 138, les crochets sont également soudés sous le corps de l’agrafe et non rattachés à la base du corps comme c’est le cas des agrafes du groupe 1.

Aucun de ces objets en bronze ne présente un trou de suspension.

 

 n° 137. Bronze : L. : 58 mm ; l. : 39 mm.

Agrafe moulée à trois crochets, un des crochets se présentant de manière perpendiculaire aux deux autres. La partie centrale de l’objet, d’où partent les trois crochets, présente un décor de stries transversales qui ressemble à une coquille. Le départ d’un des crochets est décoré d’un bourrelet. Les différentes branches de l’agrafe ont un corps de section circulaire.

 

n°138. Bronze ; L. : 33 mm ; l. : 12 mm ; épais. : 1,5 mm.

Agrafe moulée à corps plat horizontal présentant un décor de cigale (?). Elle est formée d’un petit cercle prolongé par un triangle allongé. L’extrémité de ce triangle a été travaillée afin de former deux ailes (?). Les deux crochets ont été soudés sous le corps horizontal de l’objet, l’un dans l’axe de l’agrafe, l’autre légèrement en biais.

 

n°139. Bronze ; L. : 40 mm ; l. : 7 mm ; épais. : 2,5 mm.

Agrafe moulée à corps plat horizontal de forme rectangulaire. Le décor est formé de stries profondes disposées en biais et qui forment de petits carrés. Les deux crochets, d’une largeur bien inférieure à celle du corps, ont été soudés à 2 mm des bords.

Elle possède une soudure qui montre que l’objet s’est cassé lors de son utilisation.

 

 

5. CONCLUSION

 

L’objectif principal de cette étude sur les agrafes est de créer une classification la plus complète possible et, de cette manière, compenser une lacune pour ces petits objets métalliques souvent oubliés par les archéologues. C’est vrai qu’aujourd’hui, le chercheur se trouve souvent confronté à une multitude d’articles dispersés pour découvrir un seul type d’agrafe[11]. Cette étude vient également apporter plusieurs éléments de réponses aux questions que l’on peut se poser sur ces accessoires vestimentaires. Le premier élément concerne l’utilisation même de ces objets. Il est aujourd’hui certain que les agrafes faisaient partie des objets utilitaires liés à la vie quotidienne et non exclusivement au funéraire. La découverte d’agrafes sur des sites archéologiques d’habitats comme Augery de Corrèges, en Camargue, ou à Glanum (Saint-Rémy-de-Provence), le confirme. Le deuxième élément de réponse, également d’importance, concerne la datation des agrafes. Ces objets, malgré les polémiques qui se sont développées au sujet de leur datation[12], ne semblent pas être produits en Provence avant la fin du VIe s., voire le début du VIIe s[13]. Enfin, le nombre important d’agrafes d’un même groupe ou d’un même type permet d’avancer, sans risque d’erreur, que le secteur du Massif des Alpilles et la ville d’Arles possédait des ateliers de production. Cela doit être le cas pour les agrafes du groupe 1a, 1b, 2a, 3, 5d et 5e.  Cette enquête, menée au plan local, mérite d’être étendue à une plus grande échelle (régionale, voire nationale), cela pour affiner cette typologie, mais aussi pour mieux connaître ces petits objets que sont les agrafes à double crochet.

                                                                        


* Archéologue et numismate amateur.

[1] Voir articles de JIGAN (C.) et MARIN (J.Y.) – Agrafes à double crochet gallo-romaines trouvées en Normandie. Ou encore celui de FOUET (G.) – Agrafes à double crochet du IVe s. dans la villa de Montmaurin (Haute-Garonne), dans Celticum VI, 1963, supplément à Ogam, n° 82, p. 277-292.

 

[2] Cette datation est également formulée dans le compte rendu de la réunion C.A.T.H.M.A. du 7 avril 1995, dont la séance était consacrée au mobilier métallique et aux petits objets trouvés en fouille.

 

[3]  Fouille menée entre 1995 et 1997 sous la responsabilité de Philippe FERRANDO, Bilan scientifique 1997, DRAC PACA, p. 77-78.

[4] Fouille menée en 1999 sous la responsabilité de Philippe FERRANDO, Bilan scientifique 1999, DRAC PACA, p. 92-93.

[5] Voir par exemple l'habillement du comte Guillem III (comte de Toulouse et de Nîmes) fouillé dans son sarcophage en 1989 : Crubezy E. et Dieulafait C., Le comte de l'an Mil, Aquitania, suppl. 8, Talence 1996.

[6] Aucun exemplaire des cent trente-neuf agrafes décrites ci-après ne présente de maillon de chaînette.

[7] Dans le nord de la France, notamment en Normandie, quelques sites auraient fourni des agrafes à double crochet dans des niveaux gallo-romains bien scellés. Ce ne semble pas être le cas en Provence.

[8]  Les dimensions prises en compte concernent seulement le corps de l’agrafe et non la partie inférieure des crochets qui a souvent été tordue pendant l’utilisation de l’objet ou bien plus tard.

[9] Une agrafe du même type a été découverte à Villiers-le-Sec avec un certain nombre de tessons de céramique. Les datations obtenues par thermorémanence confirment cette datation. Un village au temps de Charlemagne…

[10]  N° inventaire F.A.N. 92.00.1393

[11] Jusqu’à présent, les articles les plus complets portaient sur une vingtaine d’agrafes.

[12] La polémique est liée à des agrafes datées du Bas-Empire car trouvées dans des sites d’époque gallo-romaine, en Haute-Garonne, au Calvados ou encore en Seine-Maritime. Néanmoins, il faut rester prudent quant à la datation de ces découvertes, car ces sites, une fois en ruine, étaient souvent réutilisés comme habitat, pendant l’Antiquité tardive et l’époque mérovingienne.  

[13] Seule l’agrafe à triple crochets n° 137 semble plus ancienne.

 

 

BIBLIOGRAPHIE

 

REVUES ARCHÉOLOGIQUES

 

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Colardelle 1983 : COLARDELLE (M.) – Sépulture et traditions funéraires du Ve au XIIIe siècle ap. J.C. dans les campagnes des Alpes françaises du Nord. Société alpine de documentation et de recherche en archéologie historique, Grenoble, 1983, p. 356 et Fig. 129.

 

Fouet 1963 : FOUET (G.) – Agrafes à double crochet du IVe siècle dans la villa de Montmaurin (Haute-Garonne) CelticumVI, 1963, Supplément à Ogam, n° 82, p. 277-292.

 

Gagnière 1965 : GAGNIERE (S.) – Les sépultures à inhumation du IIIe au VIII siècle de notre ère dans la basse vallée du Rhône, Cahiers Rhôdaniens XII, 1965, p. 80.

 

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CATALOGUES

 

Catalogue du mobilier gallo-romain trouvé à Caen, fouilles archéologiques 1974-1982, publication du Musée de Normandie, p. 34 et 93.

 

LIMOGES, Musée municipal de l’Evêché, Augustoritum, Aux origines de Limoges, 1990, p. 92.

 

Musée du Rouergue, Dix ans d’archéologie en Aveyron, recherches et découvertes, p. 298-299.

 

Musée Saint-Raymond, Dix ans de recherches archéologiques en Midi-Pyrénées, De l’âge du Fer aux temps barbares, p.161.

 

Des Burgondes à Bayard, mille ans de Moyen âge recherches archéologiques et historiques, 1981-1984, p. 79-81.

 

 

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